Martyre de soissons août 1914-juil. 1918 péchenard

Martyre de soissons août 1914-juil. 1918 péchenard LA GRANDE GUERRE
LE MARTYRE DE SOISSONS
AOÛT 1914 - JUILLET 1918
PAR Mgr P. L. PÉCHENARD
AUX ÉDITIONS GABRIEL BEAUCHESNE,
PARIS 1918.

DESCRIPTION (extrait) :

Chers Soissonnais,

C'est à vous que je dédie ce volume. C'est de vous qu'il parle d'un bout à l'autre, et c'est pour vous que je l'ai composé. Témoin de vos souffrances, auxquelles j'ai moi-même participé, ému de vos deuils et de vos ruines, j'ai pensé que, la guerre une fois terminée, il ne serait pas sans douceur pour vous de parcourir de nouveau, par le souvenir, les douloureuses stations de votre chemin de croix, et d'en léguer le récit à vos enfants dans un livre de famille. C'est dans ce dessein que j'ai patiemment recueilli les éléments de ce long drame et que je vous prie aujourd'hui d'accepter ce travail comme un témoignage de ma paternelle affection.

P. L. PÉCHÉNARD,
Évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin.

Soissons, 1er décembre 1917.

TABLE DES MATIERES :

AVANT- PROPOS

I. Les débuts de la guerre à Soissons (août 1914).

II. Les Allemands à Soissons (septembre 1914)

III. La retraite des Allemands de Paris (septembre 1914).

IV. Premier bombardement de Soissons (septembre 1914).

V. Les Allemands se fortifient dans les carrières (octobre 1914)

VI. Deux nouveaux bombardements (novembre-déc. 1914)

VII. L'hivernage (1914-1915)

VIII. La bataille de Crouy. - L'évacuation (8-15 janvier 1915)

IX. L'émigration. - Misère et charité (janvier 1915)

X. La dévastation de Soissons (janvier-février 1915)

XI. Le rapatriement des prisonniers civils (1915-1917)

XII. Le sort de nos villages sur le front ennemi

XIII. Trois mois d'accalmie (mars-juin 1915)

XIV. Quatrième bombardement de Soissons (juin-juil. 1915)

XV. Notre offensive en Champagne et en Artois (septembre 1915)

XVI. Un second hiver sous le canon (1915-1916)

XVII. Vers les grandes offensives. - Verdun (1916)

XVIII. Offensive de la Somme (juillet-novembre 1916)

XIX. Le troisième hiver. - Grand bombardement de Soissons (mars 1917)

XX. Premier recul des Allemands. - La dévastation

XXI. Bataille du Chemin-des-Dames. - Délivrance de Soissons (octobre 1917)

XXII. Les ruines

XXIII. L'Offensive allemande du 27 mai. - Evacuation de Soissons

CONCLUSION

AUTEUR :

Monseigneur Péchenard

C'était par naissance un laborieux. Né à Gespunsart (Ardennes), le 1er décembre 1842, il fit ses études au petit séminaire de Charleville, puis à celui de Reims. Après sa théologie, il entra à l'école des Carmes, alors regardée comme une pépinière d'évêques. L'abbé Péchenard y prépara sa licence es lettres, qu'il passa en 1868. C'était une désignation mais, qui parut d'abord se démentir : le jeune prêtre fut envoyé comme curé à Neuville-les-Tourneurs, une paroisse de 400 âmes. Il y demeura quatre ans, le temps d'écrire l'histoire de sa paroisse, où la guerre de 1870 le trouva. En 1872, Mgr Landriot le nomma professeur de seconde au petit séminaire de Reims. L'année suivante, il l'envoyait professer l'histoire au collège de Charleville, cette chaire, comme celle de philosophie, étant à sa nomination. En 1876, Mgr Langénieux l'appelait à Reims pour en faire le supérieur du petit séminaire. Cette même année, l'abbé Péchenard soutenait en Sorbonne ses thèses de doctorat : l'une sur Jean Juvénal des Ursins, archevêque de Reims au XVe siècle, l'autre, de schola Remensi saeculo decimo. Sa thèse principale, bien documentée, fait revivre une des époques les plus malheureuses de notre histoire. Le personnage qu'il étudie, Juvénal des Ursins, avait été magistrat, historien de Charles VI, évêque de Beauvais et de Laon, puis archevêque de Reims. Toutes les époques de cette vie extrêmement mouvementée sont racontées en un style sobre, exact, qualités indispensables à une biographie dont le héros n'est connu de nous que par les témoignages les plus flatteurs de ses contemporains.

En 1879, le supérieur du petit séminaire devenait vicaire. Il était mis ainsi à une grande école pour apprendre à gouverner et à construire. On sait avec quelle fermeté, quelle dignité, quel tact l'illustre cardinal Langénieux lutta contre les empiétements d'un pouvoir alors bien éloigné de «l'union sacrée». On ne sait pas assez le nombre d'églises nouvelles qu'il ouvrit, d'écoles et de collèges libres qu'il fit sortir du sol. Associé d'une manière intime aux actes de son archevêque, l'abbé Péchenard ne fut pas seulement le témoin de ces grandes choses, il en fut un des auteurs. C'était d'ailleurs un modeste et qui faisait le bien sans bruit; mais deux grands événements allaient le placer au premier plan : en 1893, le congrès eucharistique de Jérusalem et la légation du cardinal Langénieux; en 1896, la célébration du quatorzième centenaire du baptême de Clovis. Compagnon de voyage du cardinal partant pour l'Orient, il lui fut un aide précieux et contribua pour sa part aux résultats de la légation et du congrès. Il eut aussi un rôle, et non l'un des moindres, dans l'organisation des fêtes jubilaires. Le cardinal, souffrant, dut plus d'une fois se faire remplacer par lui. C'est lui qui, le lundi de Pâques 6 avril, prononça le discours inaugural du jubilé, lui qui, au mois d'août, dirigea, avec une sagesse remarquée de tous, le congrès sacerdotal organisé par l'abbé Lemire, lui enfin qui présida en octobre le congrès national catholique. Ainsi, la Providence le mettait en contact avec toute l'Église de France et laissait apparaître aux yeux d'un grand nombre ses éminentes qualités.

En ce temps-là, Mgr d'Hulst vint à mourir. La succession de l'éminent recteur de l'Institut catholique de Paris était chose difficile. La crise financière se compliquait d'une crise intellectuelle et morale. L'esprit hypercritique sévissait, des utopies généreuses, non sans dangers, fascinaient une partie de la jeunesse. L'abbé Péchenard parut l'homme providentiel : le cardinal Langénieux l'offrit, le cardinal Richard l'accepta, tous les évêques protecteurs l' élurent (25 novembre 1896). Il devait rester dix ans à la tête de l'Université catholique. Il se consacratout entier à sa tâche, s'occupant d'abord du matériel, instituant des règles fixes pour le recrutement, l'avancement, les émoluments des professeurs, établissant une cohésion plus intime entre les éléments si divers de l'Institut, mettant de l'ordre dans les finances. Non seulement, il préserva de la ruine ce qui existait, mais il édifia des constructions nouvelles, qui en annonçaient de plus étendues. En même temps, il veillait sur la doctrine, tâche délicate à cette époque.

Nommé au siège de Soissons, l'évêque fut, comme le recteur, un organisateur, un homme d'ordre et qui partout chercha à établir l'ordre. Ce n'était pas l'ordre facile d'un temps heureux, c'était l'ordre laborieux d'une époque où tout est à créer, parce que tout a été détruit. Mgr Péchenard ne faillit pas à sa tâche, il créa, il releva, il mit en place; il fit surgir de terre toute une armée de catholiques actifs et vaillants.Pour susciter l'esprit catholique, il favorisa de tout son pouvoir les congrès, encourageant les uns, présidant les autres avec compétence et à propos. En même temps, il favorisa à tous les degrés l'enseignement chrétien. Il resta pour l'Institut catholique de Paris un ami fidèle et sûr, lui venant en aide par une subvention annuelle, l'éclairant de ses conseils. Plus de cent lettres pastorales, fermes, précises, riches de bon sens et de vues surnaturelles, montrent son activité et attestent sa vigilance.

Au moment où il commençait à recueillir les fruits de son labeur, au lendemain du congrès eucharistique de Lourdes, la guerre survint. Jamais un pareil orage n'avait passé sur le monde; jamais peut-être, depuis les grandes invasions, les évêques ne s'étaient montrés plus grands, et n'avaient eu un plus beau rôle. Mgr Péchenard fut au premier rang de ces pasteurs de peuples devant lesquels aujourd'hui tous les fronts s'inclinent.

Dans ses notes rédigées au jour le jour, au hasard des événements, il écrivit « Le martyre de Soissons ». On eût pu aussi écrire le sien, car il fut véritablement frappé au coeur en voyant son diocèse, l'un des plus vivants et des plus fameux de notre histoire, devenir un amas de ruines. Dieu lui donna pourtant de contempler la victoire, mais, dès lors, le bon ouvrier était mûr pour la récompense. Le 27 mai 1920, cette grande lumière s'éteignait, laissant après elle l'admiration, l'espoir et le souvenir d'un immortel dévouement.

Georges Lardé

NOTICE :

Titre : Le martyre de Soissons
Auteur : Monseigneur Péchenard
Edition : Gabriel Beauchesne, Paris 1918
Nombre de pages : 433 p.
Format : Broché, 16,5 x 25 x 3 cm

Etat : Cet ouvrage est en bon état, il faut juste noter une usure normale en bordure (visible sur la numérisation) .

L'envoi sera rapide, soigné et emballé dans du papier-bulle.

A partir de deux articles achetés, j'offre des réductions de frais de livraison, contactez-moi pour en savoir plus.

Règlement accepté par Chèque - Espèces - Virement

Envoi en Colissimo suivi : 4,99 euros

Livraison sur Nantes possible et gratuite.

Puisque la terre est ronde.lw60

Puisque la terre est ronde.lw60 Nouvelles éditions latines- Paris- Coll. "A la découverte". . Broché 14 x 19 cm. 269 pages. Exemplaire en bon état. Couv. papier épais patine d'usage, livre non coupé donc neuf jamais lu, Illustré de photographies en noires et blancs\n\n Puisque la terre est ronde : L'Europe : Un lourd passé d'homme libre, Cap au Nord.....
La Route des Indes, l'Asie : Vers la source de toutes les religions, En roue libre, le rivage de Syrtes..... Horizon Equatorial, Afrique : Cap sur l'Afrique, Naufragé des sables, Un camion dans la forêt vierge... Californie mexicaine, Amérique : Le petit cinéma ambulant, l'avion-autobus de La Paz.....
L'Odyssée de la Komolunga : Préparatifs difficiles, La Komolunga, Si l'aventure réussissait toujours...
Les Isles d'Amérique : L'arrivée aux "Isles", Le Nord-Ouest, Saint-Pierre, Le Sud, Les plantations, Le sacrifice du mouton, Encore un départ....
récit d'un voyage à travers le monde
fdp suivi 5,80 lettre 3,60

Livres - Témoignages - Femmes maltraitées

Livres - Témoignages - Femmes maltraitées - La femme lapidée (Freidoune Sahebjam) : 2.5 euros

"Soraya avait été ensevelie jusqu'aux épaules, les bras à l'intérieur du trou, ses longs cheveux noirs déployés autour d'elle. Elle semblait totalement absente. Elle regardait sans voir, écoutait sans entendre les voix qui murmuraient près d'elle". Soraya, accusée d'adultère, subit le châtiment prévu par la loi islamique chaque fois qu'un mari se sent trompé ou bafoué : la lapidation....

- A contre-coups (Annette Lucas) : 15 euros le livre, frais de port inclus, excellent état.

"On a honte, c'est incroyable, on se sent humiliée au plus profond de soi. Paradoxalement, ce n'est pas celui qui a tapé qui est honteux, c'est la personne qui a reçu les coups que se sent humiliée. On est victime, et c'est nous qui baissons les yeux".

Récits de 15 femmes, battues, violées, recueillis par Annette Lucas avec de magnifiques photos de Jane Evelyn Atwood.

Pour rappeler que les violences faites aux femmes sont un scandale indigne de notre pays dit des droits de l'homme, et briser silence et préjugés afin que la violence masculine rime de moins en moins avec fatalité. 15 femmes racontent, comment, confrontées dans leur intimité à la violence, elles ont réussi à s'en sortir, mieux, à se reconstruire.

En France, plus d'une femme sur dix subit une agression sexuelle au cours de sa vie. Une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son (ex) compagnon…..

Une puissance d'authenticité, témoignages précieux, éclairants et instructifs.

- Ma fille, Marie (Nadine Trintignant) : 2.5 euros

Le témoignage bouleversant de Nadine Trintignant pour Marie, morte sous les coups de son compagnon....

- Mutilée (Khady) : 2.7 euros

Le témoignage de Khady est celui d'une enfant qui, à l'âge de 7 ans, a vécu le cauchemar de l'excision et qui, devenue adulte a pris conscience de la cruauté de cette pratique. C'est le parcours d'une survivante qui dénonce, avec un courage inouï , ce qu'on lui a fait.

- Le viol (Marie-Ange Boulaire) : 3 euros

Un soir, en rentrant du travail, Marie-Ange est agressée dans son parking par un homme armé d'un couteau. Il la bat et la viole. Elle est sa neuvième victime. Après 4 années de procédure, elle se retrouve enfin sur le banc des parties civiles aux assises. Elles sont onze, onze jeunes femmes à avoir subi le même parcours : déposition, identification, interrogatoire, confrontation, reconstitution..Témoignage de la victoire sur l'horreur, du long chemin vers la reconstruction, du récit croisé de la douleur de toutes ces femmes...

- Je suis née au harem (Choga Regina Egbeme) : 2.7 euros

"Au cours d'un voyage au Nigeria, ma mère, une Blanche, est tombée amoureuse de mon père, David Egbeme, riche exploitant agricole qui possédait un harem et dont elle accepté de devenir la 33ème épouse. J'ai vécu une enfance heureuse et insouciante derrière les murs du harem, protégée du monde entier…Mais à 16ans, ma vie s'est brutalement trouvée bouleversée lorsque mon père m'a obligée à me marier…".

- Fatwa condamnée à mort par les siens (Jacky Trevane) : 6 euros, excellent état

En vacances en Egypte alors que je n'avais que 23 ans, je suis tombée follement amoureuse des yeux les plus profonds, les plus sombres, les plus beaux que j'ai jamais vus. Ils appartenait à un jeune Egyptien. Dans les dix jours suivants notre rencontre, nous étions mariés. Dans les dix mois, nous avions notre première fille. Ma vie est peu à peu devenue un véritable cauchemar, jusqu`à ce que, huit ans plus tard, je parvienne à m'échapper, fuyant à travers le désert avec mes jeunes enfants…" Le récit poignant d'une femme qui aura défié la loi, et la mort pour sauver ses deux petites filles et leur offrir un avenir...

- Brûlée vive (Souad) : 2.5 euros

Souad a 17 ans, elle est amoureuse. Dans son village comme dans beaucoup, l'amour avant le mariage est synonyme de mort. "Déshonorée", sa famille désigne son beau-frère pour exécuter la sentence…Son beau-frère s'approche, elle est terrifiée..il l'asperge d'essence, il craque une allumette, elle est brûlée vive…Atrocement brûlée, Souad a été sauvée par miracle. Témoignage bouleversant.

- Dans l'enfer des tournantes (Samira Bellil) : 2.7 euros

Samira Bellil est une rescapée. Adolescente, elle a été victime de plusieurs viols collectifs que l'on nomme aujourd'hui des tournantes…

Envoi possible avec frais postaux à la charge de l'acheteur.

De très nombreux livres - Témoignages, histoires vécues, vraies, récits - liste sur demande.

Pour accéder à mes autres offres, notamment les témoignages, histoires vécues, vraies, tapez shikoku.

La couronne d'or - Jean Bocage

La couronne d'or - Jean Bocage Récit de voyage
176 pages, neuf, décembre 2010, Editions Terra Arcalis

Seuls les wolofs parlent à la mer

Seuls les wolofs parlent à la mer récit de voyage:
seuls les wolofs parlent à la mer de: les enfants de la baleine blanche

jeunes marins-reporters sur les côtes d'Afrique

216 pages

léger accro sur la tranche

3 euros

Livres de Le Clezio

J.M.G. Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008

L'académie suédoise a décerné, le jeudi 9 octobre 2008, le prix Nobel de littérature à J.M.G. Le Clézio : « écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, [il est] l'explorateur d'une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante ».


On ne pressent pas Beckett. On ne décrète pas l'apparition de Le Clézio. Un beau jour, leur manuscrit arrive sur votre bureau. Vous y êtes sensible. C'est là votre seul métier, votre seul mérite.

Georges Lambrichs, directeur de la collection « Le Chemin » (1959-1972)

1) Le Procès-verbal
Quatrième de couverture
On me reprochera certainement des quantités de choses. D'avoir dormi là, par terre, pendant des jours ; d'avoir sali la maison, dessiné des calmars sur les murs, d'avoir joué au billard. On m'accusera d'avoir coupé des roses dans le jardin, d'avoir bu de la bière en cassant le goulot des bouteilles contre l'appui de la fenêtre : il ne reste presque plus de peinture jaune sur le rebord en bois. J'imagine qu'il va falloir passer sous peu devant un tribunal d'hommes ; je leur laisse ces ordures en guise de testament ; sans orgueil, j'espère qu'on me condamnera à quelque chose, afin que je paye de tout mon corps la faute de vivre...

2)Désert

Avec Désert - prix Renaudot en 1980 - Le Clézio, écrivain discret, presque secret, accède à une reconnaissance enthousiaste du public. Depuis, sa notoriété ne s'est pas démentie au fil d'une production pourtant singulière, tant par la forme qui rompt avec le formalisme du roman que par les thèmes toujours en marge d'un monde qui avance irrémédiablement. Nourris au sein de la nature vierge, de la mer ou des déserts, les personnages de Le Clézio, abreuvés de légendes intimes ou porteurs de l'histoire des peuples, errent inlassablement sur les chemins du retour. La certitude de l'appartenance, le souvenir des paysages perdus, constituent les forces vitales que ne peuvent ébranler la vulgarité des hommes ou l'emprise de la ville. Telle Lalla, arrivée dans les quartiers sordides de Marseille comme un navire échoué, mais avec la lumière du désert dans les yeux et le sang des guerriers du Rio de Oro dans les veines. Alors, si la force de l'identité rend tout exil cruel, elle tient aussi lieu d'espoir.

3) La Ronde et autres faits divers, nouvelles, » ,

4) Révolutions, NRF Gallimard

Itinéraire d'un garçon pris dans les affres de l'histoire… Tel est l'objet de cet époustouflant roman de Le Clézio, Révolutions, qui n'est pas sans laisser penser aux œuvres de John Dos Passos. Ici, les aventures d'un jeune homme sont celles de Jean Marro, de nationalité britannique mais français, né à Ipoh en Malaisie, ayant fait ses premiers pas sur l'île Maurice, et grandissant dans une petite ville de la Côte d'Azur, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son enfance et son adolescence, illuminées par les récits chaleureux et nostalgiques de sa tante, tout imprégnés d'ambiances mauriciennes, s'accompagnent des soubresauts politiques traversant le monde, des souvenirs de la Grande Guerre de 14, aux guerres d'Indochine puis d'Algérie. Un temps de décolonisation, d'indépendances ici et là, de révolutions. Un temps qui se double d'un autre (raconté sous la forme d'un journal intime), celui de ces premiers émigrants, partis de Bretagne en 1792, enrôlé dans l'armée révolutionnaire avant de s'installer sur les rives de l'île de France, devenue plus tard l'île Maurice. De ces Bretons au bout du monde à Jean Marro, il pourrait n'y avoir qu'un fil tendu. Affaire de filiation, de quête des origines aussi. Entre descendance et génération se correspondent destins, noms et lieux, de bonds en rebonds, d'échos en ricochets. Voilà tout le récit polyphonique, de héros de fiction, de personnages, de souvenirs, d'anecdotes, entrelardé d'airs de Luis Mariano, cependant que sur les écrans défilent Clark Gable et James Dean, les films de Fellini et d'Antonioni…

Ce roman marque une nouvelle étape dans l'oeuvre de J.-M. G Le Clézio. Cette grande fresque retrace le destin de Jean, le narrateur, à travers la France (en particulier la ville de Nice), l'Europe, le Mexique, l'île Maurice… Ces voyages successifs sont autant d'occasion, pour l'auteur, de faire courir le livre sur deux siècles d'Histoire de la France, qu'il s'agisse de l'influence de la Révolution ou encore, par exemple, de la colonisation de l'île Maurice ou de l'expédition du Mexique. Mais c'est aussi le roman le plus ouvertement autobiographique de J.-M. G Le Clézio, avec, notamment, le récit d'une expérience très dure directement liée à la guerre d'Algérie. Sans jamais prendre agressivement parti ou suivre une thèse, Révolutions est un livre plutôt apaisé, au rythme lent, empreint de tendresse et de scepticisme, et où l'auteur s'expose comme il ne l'avait jamais fait jusqu'à présent.

5) Ritournelle de la faim NRF Gallimard

Présentation de l'éditeur
Ma mère, quand elle m'a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte. Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu'elle n'a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m'a confié que cette musique avait changé sa vie. Maintenant, je comprends pourquoi. Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo. Le Boléro n'est pas une pièce musicale comme les autres. Il est une prophétie. Il raconte l'histoire d'une colère, d'une faim. Quand il s'achève clans la violence, le silence qui s'ensuit est terrible pour les survivants étourdis. J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans.

6) Peuples du ciel

7) Le Rêve mexicain ou La Pensée interrompue
Jean Marie Gustave Le Clézio

Au cours du mois de mars 1517, les ambassadeurs de Moctezuma, seigneur de Mexico-Tenochtitlan, accueillent le navire de Hernan Cortés et cette rencontre initie une des plus terribles aventures du monde, qui s'achève par l'abolition de la civilisation indienne du Mexique, de sa pensée, de sa foi, de son art, de son savoir, de ses lois. De ce choc des mondes vont naître des siècles de colonisation, c'est-à-dire, grâce à la force de travail des esclaves et à l'exploitation des métaux précieux, cette hégémonie de l'Occident sur le reste du monde, qui dure encore aujourd'hui. Alors commence le rêve, comme un doute, comme un regret, qui unit les vainqueurs et les vaincus à la beauté et aux forces secrètes du Mexique. Rêve du soldat Bernal Diaz del Castillo, témoin des derniers instants du règne orgueilleux des Aztèques, rêve de Bernardino de Sahagun devant les ruines de la civilisation et la splendeur des rites et des mythes qui s'effacent. Rêve qui s'achève dans la mort des dernières nations nomades du nord et du nord-ouest, rêve que poursuit Antonin Artaud, jusque dans la Montagne des Signes, au pays des Indiens Tarahumaras. Le rêve mexicain, c'est cette question aussi que notre civilisation actuelle rend plus urgente : qu'aurait été notre monde, s'il n'y avait eu cette destruction, ce silence des peuples indiens ? Si la violence du monde moderne n'avait pas aboli cette magie, cette lumière ?

8) L'extase matérielle

Essai discursif, à l'opposé de tout système, composé de méditations écrites en toute tranquillité, destinées a remuer plutôt qu'à rassurer, oui, à faire bouger les idées reçues, les choses acquises ou apprises.
C'est un traité des émotions appliquées. " Les principes, les systèmes sont des armes pour lutter contre la vie. " " La beauté de la vie, l'énergie de la vie ne sont pas de l'esprit, mais de la matière. " Douloureusement, cliniquement, l'auteur parle de lui : de sa chambre, de la femme, du corps de la femme, de l'amour, d'une mouche, d'une araignée, de l'écriture, de la mort, de son idée de l'absolu. " Il y a un indicible bonheur à savoir tout ce qui en l'homme est exact.
" Le Clézio nous livre frénétiquement le secret d'une découverte mais, bien entendu, le secret demeure entier.

Conduite a gauche Pierre Tourlier

Conduite a gauche Pierre Tourlier Pendant vingt ans, Pierre Tourlier a vécu chaque jour aux côtés de François Mitterrand, dont il fut à la fois le chauffeur et le garde du corps. Surnommé jadis la nounou du premier secrétaire , il devint plus tard le confident du président de la République. Conduite à gauche est le récit de ces années partagées.

Si ce livre n'est pas un livre de plus sur François Mitterrand, c'est tout simplement parce que Pierre Tourlier fut le témoin privilégié : Mazarine, les femmes du président, les voyages, la cour élyséenne, les inimitiés, les rancoeurs, la maladie et les derniers jours... il a tout vécu, tout observé, et raconte tout à travers mille anecdotes drôles, sévères, tendres ou sarcastiques. Il ne cache rien, n'épargne personne, ni l'entourage, ni les ministres, ni les collaborateurs de l'Elysée... de François de Grossouvre au Dr Gubler en passant par Lionel Jospin et Jacques Chirac.

On découvre dans ce livre un Mitterrand humain, drôle, volontiers ironique. Un Mitterrand ému au plus haut point par sa fille. Un Mitterrand gourmand et gourmet. Un Mitterrand qui chantonne dans sa voiture. Un Mitterrand galvanisé par son combat contre la maladie et la mort attendue.

A prendre sur place ou prevoir des frais de port

A la croisée des mondes, tome 1 et 2

A la croisée des mondes, tome 1 et 2 "A la croisée des mondes" de Philip Pullman, tome 1 et 2 format de poche
résumé : Il est au départ déstabilisant, le monde dans lequel nous invite Philip Pullman. Il ressemble étrangement au nôtre, et s'en sépare tout à la fois, étrangement, par des détails qui apparaissent au fil du récit. On voyage en zeppelin, on rencontre des sorcières, des ours en armure... Chaque personnage est accompagné d'un "daemon", sorte d'animal familier mais qui est bien plus que cela : le daemon fait partie de son compagnon humain, il est le reflet de son âme. L'un ne peut survivre à l'autre. Celui de Lyra, la jeune héroïne, s'appelle Pantalaimon. Il la suivra dans toutes ses aventures jusque dans les Royaumes du Nord, en quête de la vérité sur la mystérieuse "Poussière".
5 euros les 2
pour voir mes annonces, tapez sophie

Rechercher dans Récit de voyage

Additions Récentes

Blogger WidgetsRecent Posts Widget for Blogger