UNE JEUNESSE à l’OMBRE DE LA LUMIERE

UNE JEUNESSE à l'OMBRE DE LA LUMIERE Jean-Marie Rouart
Auteur : Jean-Marie Rouart
Editeur : Editions Gallimard
Collection : Blanches
Nombre de pages : 370
Dimensions : 20.60 x 14.10 x 2.30
Résumé :

Une jeunesse sous le signe des contradictions : c'est le roman autobiographique d'un jeune homme pauvre dans une famille riche, allergique à la peinture et vivant au milieu des tableaux de Manet, de Berthe Morisot, de Degas qui forment son cadre quotidien.

Malheureux et sombre, errant parmi les souvenirs de ces peintres de la lumière, cultivant une névrose d'échec face à des artistes statufiés par la gloire, il se sent menacé par l'aile noire de la folie. Cette mélancolie le jette dans les bras des psychanalystes qui voient en lui un gibier de choix. Échec amoureux, social, scolaire, tentation du suicide, Rouart ne nous dissimule rien de ses douloureux secrets.

C'est à travers la figure d'un peintre du début du XIXe siècle, Léopold Robert - artiste mélancolique suicidaire, amoureux d'une princesse Bonaparte qui se moque de lui -, en qui il a reconnu son double, que l'écrivain nous entraîne dans la quête de ses origines. S'interrogeant sur le mystère d'une destinée que tout conduisait au ratage, il brosse une fresque de la grande famille de l'impressionnisme qu'il observe des coulisses et de l'atelier.

L'auteur de ce roman vagabond - on passe d'îles en îles, de Venise à Samos, puis à Ibiza - cherche dans le récit de ses aventures les clés perdues de sa vie sentimentale et le chemin du labyrinthe : cet inconscient qui de sa jeunesse déshéritée où il a failli sombrer l'a ramené vers la lumière. Celle de la peinture, celle de l'impressionnisme.
Une autobiographie sans références n'aurait pas suffi à Jean-Marie Rouart. Alors, il s'est trouvé un double, un peintre, Léopold Robert, amoureux éconduit d'une princesse. Conçu en trois parties, ce livre nous emmène à Venise, à Samos puis à Ibiza. Loin d'être un carnet de voyages, l'auteur n'hésite pas à se livrer, avec une belle capacité à transformer ses failles en matière romanesque : "J'étais ficelé par ma famille. Elle me paralysait par des fils invisibles." Voilà qui devrait intéresser beaucoup d'entre nous...

à deux pas d'une sortie autoroute

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